Patrice Faubert

Paraphysique de maïeutique

" L'absence de liberté implique l'absence de responsabilité, et celle-ci implique à son tour l'absence de mérite, la négation de la reconnaissance sociale de celui-ci, l'écroulement des hiérarchies "
 
Henri Laborit ( biologiste des comportements )
 
Agression, dépression, suicide, attentat, c'est le terroriste
Ne pas mourir tout seul, c'est le djihadiste
Quand une vie est un grand vide
Il faut la remplir dans le morbide
Le contraire de la langue des Pirahas
De vrais gens civilisés, que voilà
D'une tribu de l'Amazonie
Ni comparaison, ni séparation, comme en anarchie
Ni futur, ni passé, seulement l'instant présent
Elle se parle, elle se chante, se siffle, rien n'est discordant
Des Pirahas, encore environ quatre cent représentantes et représentants
De l'anthropologie sociale
Ou de la linguistique fondamentale
Bataille linguistique
Bataille sociologique
Daniel Everett ( né en 1951 )
La culture peut déterminer le langage
Noam Chomsky ( né en 1928 )
Le langage en déterminisme génétique
Du langage sans récursivité
Et oui, Chomsky, tu t'es trompé
Et donc ainsi
Il y aurait quelque part en Amazonie
Une langue se rapprochant de l'anarchie
Le langage de la culture
La culture du langage
Et tant d'autres langues oubliées
Sans aucun mot de propriété
De compétition, de hiérarchie, et autres diverses saletés !
Les gènes
Sont conditionnés par l'environnement
L'environnement
N'est pas conditionné par les gènes
De l'Amazonie à la haute couture
Non que je recherche la démesure
Comme deux mondes si opposés
Qu'ils ne peuvent pas se comparer
En haute couture
Le mètre carré de tissu est à cent euros
Ce qui vaut moins est comme impur
Et pour une simple robe, même pas en or
Comme par exemple, chez Dior
Où il faut, au moins, de tissu, 150 mètres carrés
Avec aussi, donc, beaucoup d'heures travaillées
Prix moyen
40.000 à 80.000 euros, il faut compter
Mais
Jusqu'à 150.000 euros, cela peut aller !
Chez Chanel, en prêt-à-porter
Un simple vêtement, 8000 euros peut coûter
Illusion de la beauté
Beauté de l'illusion
Des vies médiocres, il faut oublier
Les plus riches sont encore une grande pauvreté !
Et à la vérité
Le premier jour de notre nativité
Est loin d'être le premier
Car c'est sa mère, qu'il est avant tout, le bébé
Dans son ventre et même hors le ventre
Ce que sa mère boit, voit, entend, mange, tout y entre
Ce que sa mère subit, souffre, comprend, vit, tout y entre
Peut-être déjà
Une sorte d'entraînement , c'est cela
Et l'environnement activera
Activera ou pas, l'expression de certains gènes
Les émotions de la mère sont ce qui le mène
Tout cela sous l'influence d'une culture
Qui donne le tempo au fur et à mesure
Certes, quand tout se passe encore dans l'utérus
Hormones faisant l'affluence, comme dans les bus
Nous fûmes des cosmonautes en apesanteur
De la femme sage au pire des dictateurs
Et même dans nos souvenirs fous
Il est bien oublié ce moi tout
Et nous voilà
Dans le fascisme autophage, toujours là
De gauche, d'extrême gauche, de droite, d'extrême droite
Hélas, c'est tout cela aussi, qui rentre
Dès la naissance, dans toute femme, dans tout ventre !
 
" Nos comportements sont entièrement programmés par la structure innée
de notre système nerveux et par l'apprentissage socio-culturel "
 
Henri Laborit ( biologiste des comportements )
 
Tout ce que j'écris
Ne rime à rien, ne vaut rien
Voilà ce qui me convient
Cependant, dans des accès de mélancolie
Des gens prennent l'espèce humaine pour une saloperie
Des gens prennent l'espèce humaine comme nazie
Mais alors s'il en était vraiment ainsi
Je voudrais lui casser la gueule
Tu voudrais lui casser la gueule
Je voudrais te casser la gueule
Tu voudrais me casser la gueule
Ils et elles voudraient se casser la gueule
Et finalement, si l'on y réfléchit
Encore un automatisme culturel qui m'écrit
Rien qu'en considérant la pétrochimie
Qui renifle la mort, telle la machinerie nazie
Pollution de l'air
En France, 42000 décès par an, réalité amère
Et tous divers polluants
Qui dans nos corps vont en s'accumulant !
Et pas seulement ArcelorMittal
Mais toute les cathédrales industrielles du capital
Rien que les particules fines du chauffage au bois
Une pollution généralisée qui provoque l'effroi
Toutes les poussières volantes
De l'industrie marchande, si désolante
Dioxyde de soufre
Dioxyde d'azote
Benzène
Et autres substances favorisant des cancers
Villes, champs, montagnes
Mers, océans, les eaux, une même castagne
Tout ce que nous respirons
Nous en mettant un maximum dans les poumons
Et 23000 fois par jour, c'est notre respiration
Encore un automatisme, qui à la règle ne fait pas exception
Certes
Je ne suis pas un atmosphéricien
Point besoin de l'être pour le comprendre bien
Mais voilà la normalisation de l'homme
C'est-à-dire l'homme de la normalisation
Comme une dictature de l'audience
Et donc aussi l'audience de la dictature
Avec les réseaux sociaux
Le nouveau mode de guidage des comportements
Du lifting identitaire, c'est idiot
Le capital est un aliéné, le capital est un dément !
Et donc
La misère qui s'échoue partout
Elle n'est pas divisible, elle est en tout, elle est un tout
Voilà l'Île de Lampedusa
Passage de migration, c'est bien cela
400.000 réfugiés en 20 ans
25000 noyades depuis l'an 2000, effarant
Cela devient le plus souvent
Une statistique, et pas des gens souffrants
Dans tant de pays
Où par les guerres et les maladies
C'est seulement ça qui s'écrit
Et c'est logique si ainsi
Tant de la demande d'admission
En Europe, en 2015, c'est un million
Elle enfle, elle enfle, la migration
Comme le nouveau langage de la domination
Dans le monde entier, il est en inflation
En Israël, des territoires ne sont plus occupés
Des territoires sont détenus, le colonialisme est ainsi gommé
Pas de fascistes nationalistes, mais des pionniers
Et les palestiniens, de chez eux, se font expulser
L'on est toujours le noir d'un pays
Lorsque l'on ne porte pas le bon habit
Mais c'est sur toute la surface terrestre, il faut le constater
Que l'illégalité étatique a su s'imposer
Et tant de fascistes qui se disent socialistes
Du parti national socialiste
Et tant de fascistes qui se disent communistes
Du parti national communiste
Et tant de fascistes qui se disent gauchistes
Du parti national gauchiste
Et tant de fascistes qui se disent libéraux ou démocrates
Du parti national libéral ou démocrate
Toute une racaille que je vomis
Mon poing dans la gueule et vive l'anarchie
Mais, que moi, plus nombreuses et nombreux
Je ne fais pas le poids, faut bien rigoler un peu
De toutes façons, le moteur de l'évolution
Pour l'espèce humaine, cela a été quand même l'entraide, sinon, extinction !

Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ' hiway.fr "

All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Patrice Faubert.
Published on e-Stories.org on 10/05/2016.

 
 

The author

 

Comments of our readers (0)


Your opinion:

Our authors and e-Stories.org would like to hear your opinion! But you should comment the Poem/Story and not insult our authors personally!

Please choose

Previous title Next title

More from this category "Politics & Society" (Poems in french)

Other works from Patrice Faubert

Did you like it?
Please have a look at:


Changer de mentalité, changer de société - Patrice Faubert (Politics & Society)
The Power of Darkness - Ramona Benouadah (Fantasy)