Patrice Faubert

L'an 01

Peccamineux n'est pas l'acte sexuel
Mais la morale a toujours des ailes
Incompétence et obsolescence
Sont une identique violence
Du fascisme de tous les jours
A tous les visages, fait sa cour
La médecine est une catin
La pharmacie est son soutien
Tout est vite fait, mal fait
A la louche, au forfait
C'est la gloire du méfait
Les gens ne savent plus travailler
Tout est si compliqué, dans le prêt à jeter !
Et même à la télévision
La catastrophe est affichée
Maintenant, que nos assiettes sont droguées
Par une alimentation industrialisée
Par une nourriture empoisonnée
Acceptée par une surpopulation
A la soumission alcoolisée
Du fascisme de la pauvreté industrialisée
Du fascisme toujours obèse, jamais complexé
Les hommes et les femmes se droguent
Les structures de l'aliénation se renforcent
Des maladies mentales, ce qui fait une force
Pauvres ou riches
Sont sur le même bateau
Qui, de toutes parts, prend l'eau
Certes, pas dans les mêmes couchettes
Certes, pas dans les mêmes couettes
Mais tout le monde s'en fiche !
C'est dit, c'est répété, c'est imité
Pour dans cette voie, toujours mieux continuer
Ainsi, même la domination
Se plaint des effets
Sans voir les causes, de la désolation
Comme en France, cinquante kilos de sucre mauvais
Par an et par personne, banalité de toute addiction
Le fascisme libéral
Se nourrit de toutes les pauvretés
Toutes les pauvretés
Sont les aliments du fascisme libéral !

Surpopulation de l'industrialisation
Un jour, faire des enfants, sera interdit
Sauf, si petit à petit, s'effectue une consciente régulation !
Le capitalisme
C'est des scandales pleins les poches
Les gens
Trouvent cela très moche
Du moment que rien ne change
Faut pas que les capitaux, cela dérange !
Comme l'amiante qui n'est qu'une pierre
Mais pour cent mille personnes, c'est la mort, c'est l'enfer
Et tant pis pour le mésothéliome, ce cancer
Et de l'oxygène qui ne passe plus, privé d'air !
Dans une société où tout est profit
Elle ne vaut rien, la vie !
L'économie, c'est la guerre
Avec tous ses criminels
Tous aussi réactionnaires
Politiciens, ingénieurs, techniciens, industriels
Qui organisent les convois de la mort
Comme n'importe quel sport
De la torture économique, jamais on ne sort !
Le temps aliéné ne peut se rattraper
La catastrophe écologique ne peut se rattraper
Moi qui suis un fossile vivant
Des années 1970, déjà l'ancien temps
Le parloir informatique qui existe maintenant
Et je pus voir sur un écran
Arnaud, un jeune ami
Me saluer avec chaleur, du Chili !
C'était chez Pierre, avec Jacques, deux bons amis
La résistance à l'ordre établi
De tous les âges, et qui s'affranchit !
Mais physiquement, plus l'on vieillit
Et plus les jeunes nous apparaissent jeunes
Même s'il s'agit du regard culturel
Qui n'est jamais naturel
Tout pourrait très bien
Se mélanger, sans des cultures, le frein
Les affinités peuvent
N'avoir aucun âge
Et les lois s'en émeuvent
Aussi, les rencontres sont mises en cage !
D'une catégorie à l'autre, comme la rage
Et au fond
Les idées sont là, pour nous séparer
Et au fond
La guerre, c'est la propriété
La propriété sexuelle
La propriété culturelle
La propriété artistique
La propriété idéologique
La propriété scientifique
La propriété religieuse
La propriété technologique
La propriété industrielle
La monogamie, c'est la guerre
Le livre, c'est la guerre
La peinture, c'est la guerre
Une idée, c'est la guerre
Une découverte, c'est la guerre
Une image pieuse, c'est la guerre
Un ordinateur, c'est la guerre
Une usine, c'est la guerre
Chaque être humain est en guerre
Sa chapelle, son clan, sa tribu, sa famille, sa classe
Son corporatisme de l'identité qui glace
Où ce qu'il croit être sa race
Partout l'être humain
Pourrait être chez lui
Cela seul, n'est pas l'utopie
Partout l'être humain
Pourrait aller avec qui lui plaît
Toutes les femmes, tous les hommes, sans forfait
L'argent, c'est la guerre, tout serait donc gratuit
Avec l'argent du viol, qui de toute réelle attraction, fait fi
L'être humain est à naître
Pour ne plus paraître, mais simplement être
L'extrême gauche du capital
Est ainsi indispensable au capital
Plus encore, c'est pas banal
Que l'extrême droite du capital
Le capital est un os
Tous ses chiens, sont aussi rosses !
Les vies aliénées par la politique
Sont la politique des vies aliénées
Tout se construit, sur l'aliéné, ainsi
Et nos cerveaux aussi !

Industrialisation de la surpopulation
Il nous faut être en déconstruction
Car, presque sur tout, nous nous trompons !
Aux certitudes et aux habitudes, nous nous droguons
Aux conformismes, aux routines, nous militons
La politique, c'est toujours le capital
Qui est le capital de la politique
Avec toutes les fausses critiques
Qui sont au capital, sa clinique !
François Hollande (né en 1954),
Marine Le Pen (née en1968)
Cécile Duflot (née en 1975)
Jean-François Copé (né en 1964)
Nadine Morano (née en 1963)
Et tant d'autres, du passé, à venir, des mêmes tics
Clones interchangeables dans le flic
Ont des copies, dans tous les autres pays, avec ou sans fric
En vérité, c'est le même cirque
Du même restaurant, la même clique !
Qui veut être le chef ?
Le doigt, celui qui ose lever
Est folie à enfermer
Est folie qui peut contaminer !

Patrice Faubert (2013) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )

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Published on e-Stories.org on 05/19/2016.

 
 

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