Patrice Faubert

GHB, détournement du capital

Que le GHB
Drogue, la seule, sans aucune toxicité
Soit interdite d'être consommée
En dit long sur notre société
C'est feu ( 1914 - 1995 ) Henri Laborit
Qui avait, avec son équipe, dans son laboratoire, sut la trouver
Ce qui, déjà, suffit à l'expliquer
Car un savant anarchiste
Dérange la société capitaliste
Et tous les prétextes sont faciles à trouver
Pour qu'une substance ludique soit réprouvée
Je pus en prendre pendant une vingtaine d'années
Cela rend euphorique, cela fait bander
Le système préfère le gros rouge qui tâche
Qui pourrait aussi faire viol, que je sache
Vraiment, des fadaises
Pour des histoires de baise
Car n'importe quelle chimie
Ce à haute dose, peut donner des envies
Un prétexte de haute plaisanterie
Le GHB était à prendre en jus de fruit
Et si on le souhaite, par la connerie, cela n'a pas été compris !
Tous les loufiats du système
Se vautrent dans la soumission et l'aiment
Cela a de la vaisselle de fouilles
Il n'empêche, c'est des nouilles
Même sans être Jeff Bezos
Je préfère quand même Guy Bedos
Bezos, serait l'homme le plus riche du monde
Qui d'ailleurs, aucunement, ne me faconde
Il faut préférer l'esprit fécond
Même si, il est sans un rond
Dormant dans le galetas
Mais pour toute chose sensée, criant hourra
Ceci dit
Plus l'on est pauvre, et c'est sans hypocrisie
Plus l'on est dépendant du système
Ceci dit
Plus l'on est riche, et c'est sans hypocrisie
Plus l'on est indépendant du système
C'est un paradoxe peu fréquentable
Il n'est rangé dans aucun cartable
Le système est figé
Comme dans la banquise arctique
12000 particules de plastique par litre, figées
Il est plus qu'atteint le point critique
Le système, notre système, est organisé comme un bordel
Avec donc un fonctionnement prostitutionnel, bien réel !
Très jadis
L'occupation prostitutionnelle
Pour Paris, 55 heures dans les bordels
Pour la province, 37 heures dans les bordels
Il est insatisfait l'instinct sexuel
Encore que cela soit aussi culturel
Il faudrait de nos esprits, un nouvel éclairage
Et à propos d'éclairage
Très jadis
C'était un luxe, cire, suif, pour les bougies
Les ténèbres pour les gueux, la lumière pour l'aristocratie
Feu Louis le quatorzième
La police et l'éclairage public, introduisit
Netteté, clarté, sûreté
Fin 17ème siècle, la lanterne royale
Fut adoptée par l'Europe des capitales
1765, le réverbère naît
Lanterne à huile, allumeur professionnel
Puis, l'éclairage à gaz, autre ritournelle
1844, la lampe à arc électrique
Le tout un petit peu mélangé
Et à tout, l'on se fait
Mais elle finira par l'emporter la fée électricité
De nos jours
Où à l'aberration, l'on fait la cour
L'éclairage public
C'est 40 pour cent de la facture électrique
De toute ville, le LED, tout s'emmêle
Il y a aussi
La technologie de la mode
La mode de la technologie
Et le pétrole et la mode
Sont les deux plus polluants, industriels
80 milliards de vêtements, par la mode
Sont produits chaque année
De quoi halluciner
Les marques
Les grandes marques
Ne sachant plus ce qu'elles produisent
Tout leur échappant, qu'on se le dise
Et bientôt
Des vêtements digitaux
Avec la 3D, copiant des originaux
La mode de l'anti-mode
C'est encore une mode
Vêtements paupérisés
Vêtements détournés
Vêtements récupérés
La société spectaculaire marchande techno-industrielle
Veut et peut tout coder
Veut et peut nous coder
Nous en sommes les produits bien formatés !
 
Patrice Faubert ( 2018 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway index "
 
 

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Published on e-Stories.org on 10/22/2018.

 
 

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