Patrice Faubert

L'inconscient du conscient

Le cerveau
Et ses automatismes
Le cerveau
Et ses déterminismes
La société
Et ses déterminismes
Du laid et du beau
Le cerveau
Et ses signaux électrochimiques
De la construction mentale
Qui est une construction sociale
Intuition de la conscience
Conscience de l'intuition
Qui ne sont
Que de l'expérimentation
Qui ne sont
Que de l'imitation
Nous sommes gouvernés
Par notre inconscient
Tout nous est imposé
Par notre inconscient
A au moins 90 pour cent
C'est la communication des émotions
Qui est non verbale, étonnant, non ?
32 millisecondes pour une décision
100 millisecondes pour une classification
Plus forte est l'émotion
Plus hardie sera la compulsion
Le noyau accumbens
Voudrait tout consommer
Le vilain insula
Rechigne à tout achat
En consommation, en séduction
L'effet d'amorçage
Sait nous tenir en cage
Nous fabriquons de belles images
Tout ou presque
Glisse sur notre conscience
De nos cerveaux, qui nous dansent
Nous sommes des jouets, des fresques
Les routines de pensée
De nos cerveaux qui aiment modéliser
Il faudrait les désactiver
Pour paradoxalement, les stimuler
C'est sans compter
Sans la ronde hormonale
Qui nous manipule, c'est subliminal
Comme le rire qui rapproche
Même à ce qui est moche
Dans le bal
Qui nous rime, et nous anime
Voici l'incontournable ocytocine
C'est l'orgasme, la lactation, l'arme fatale
Ocytocine par l'orgasme
Ou orgasme par l'ocytocine
Qui vient en premier ?
Personne, si tout est lié !
Et la question
Peut-être généralisée
A toutes les autres questions
La réflexion de la séparation
Est séparation de la réflexion
Car il y a des niveaux d'organisation
Toujours complémentaires, toujours en interaction
Tout spécialiste
Qui n'est que spécialiste
Est inévitablement un réductionniste
C'est la force de l'illusionnisme
De ( né en 1974 ) Apollo Robbins
Qui du cerveau, utilise les mécanismes
Est spécialiste, chaque être humain
Qui sur toutes choses, ne connaît rien
Ou si peu, qu'il est par la force de l'ignorance, réductionniste
Mais des forces politiques et sociales
Se mêlent des affaires cérébrales
Déterminant et automatisant, en bien ou en mal
L'environnement social externe
Code l'environnement cérébral interne
Les signaux électrochimiques
Ne s'expriment jamais de façon chaotique
Même s'il est impossible
De refaire en totalité, leur historique
C'est cela l'inconscient, opaque et indicible
L'inconscient de l'inconscience
Est l'inconscience de l'inconscient
Ma puésie est inadmissible
Elle ne joue pas le jeu
Ma peuésie est chimique
De tout, elle fait un feu
Ma pouésie est inclassable
De tout, elle fait une fable
L'ordinateur
Est un inconscient collectif
Des inconscients humains, mêmes rétifs
J'y jette des rimes
De mon inconscient, qu'ainsi, je lime
De temps à autre, il écrivait
Informatiquement, quand il avait, un ordinateur sous la main
Puis un jour, plus rien
Il s'en moquait ou ne le pouvait
Nous nous laissons nos valises
Légères ou lourdes, qu'on se le dise
Et qu'importe, de moi, que l'on médise !
Ainsi, tous et toutes
Nous nous transportons
Ainsi, tous et toutes
Nous nous portons
Comme des vêtements, comme des valises, qui se moquent
Nos automatismes
Nos déterminismes
Nos signaux électrochimiques
En tous temps, tous lieux, toutes époques
Sans jamais
Savoir qui nous sommes
Sans jamais
Vraiment vivre, en somme !
300 substances différentes
Et de façon permanente
Sont dans le corps humain, circulantes
Elles sont notre odeur
Elles sont notre saveur
De joie, de peine, de peur
Comme nos neurones miroirs
Mimétisme de la séduction, qui se laisse boire
Une musique de bon air
Pour le système immunitaire
Pas assez de sérotonine
Et c'est la jalousie maligne
Les 237 raisons, dignes ou pas dignes
De faire l'amour, trépignent
Nous embrasser, c'est nous goûter
De nos bouches aux 29 muscles
De notre testostérone salivée
Par notre langue aux 17 rouages musclés
Nos corps
Sont corpuscules de volupté
Dont nos neurohormones sont inondées
Lubérine, ocytocine, dopamine
Tout ceci est inconscient
De notre corps, nous somme le patient
Et c'est l'environnement social
Qui le désigne comme bien ou mal
Et c'est le monde politique
Qui des hormones, est le flic
Et c'est le monde religieux
Qui rend tout acte sexuel, licite ou odieux
Ainsi
La femme se trouble
De l'infidélité émotionnelle
Ainsi
L'homme se trouble
De l'infidélité sexuelle
La passion amoureuse
Est comme un trouble obsessionnel compulsif
Jalousies dépressives
Pour les femmes
Jalousies paranoïaques
Pour les hommes
Violences conjugales
Qui sont une expression culturelle et sociale
Toute addiction
De la bonne réputation
De l'hyperstimulation à l'hypostimulation
Le système limbique
Est habillé par toutes les bourgeoisies
Avec ses chichis et son schmilblick
Son néocortex dressé, qui aux émotions, cherchent des noises
Ou même la loi de l'évolution
Aurait besoin d'une révolution
Pour que l'homme
Ne soit plus en conquête
D'une femme, toujours la quête
Pour que la femme
Ne soit plus dans la sélection
Du mieux pour la procréation
A l'assaut, par l'apprentissage
Pour en faire d'autres usages
 
Patrice Faubert ( 2011 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "

All rights belong to its author. It was published on e-Stories.org by demand of Patrice Faubert.
Published on e-Stories.org on 10/18/2016.

 
 

The author

 

Comments of our readers (0)


Your opinion:

Our authors and e-Stories.org would like to hear your opinion! But you should comment the Poem/Story and not insult our authors personally!

Please choose

Previous title Next title

More from this category "Politics & Society" (Poems in french)

Other works from Patrice Faubert

Did you like it?
Please have a look at:


Les convictions de l'intérêt - Patrice Faubert (Politics & Society)
A new day - Adalbert Nagele (Everyday Life)